Le syndrome de Claude Bernard-Horner : une complication rare de l’abord antérieur du rachis cervical - 19/07/18
Résumé |
Introduction |
Le syndrome de Claude Bernard-Horner désigne un déficit oculo-sympathique. Il est consécutif à l’atteinte des fibres du système nerveux sympathique innervant l’orbite à un point quelconque de leur trajet. La lésion peut être centrale (dans l’encéphale) ou périphérique (dans un tronc sympathique cervical). Les étiologies sont fréquentes dominées par les accidents vasculaires cérébraux et les dissections carotidiennes. L’installation d’un syndrome de Claud Bernard-Horner après chirurgie du rachis cervical est rarement décrite.
Observation |
Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 45 ans, opérée, il y a 6 mois d’une myélopathie cervicoarthrosique, elle a eu une corporectomie C6 et ostéosynthèse (cage pyramesh et plaque visée) avec bonne évolution initialement. Elle reconsulte, pour installation de troubles de la déglutition d’aggravation progressive. Les examens neurologique ainsi qu’ORL étaient sans particularités. La TOGD était normale. La TDM cervicale montre la cage en place, mais la plaque était légèrement exclue venant au contact de l’œsophage. La décision était l’ablation de la plaque. À j1 postreprise opératoire, la patiente a présenté un syndrome de Claude Bernard-Horner sans autres signes associés. Elle a été mise sous corticothérapie avec bonne évolution.
Discussion–conclusion |
Le syndrome de Claude Bernard-Horner après un abord antérieur du rachis cervical est une complication très rare. Plusieurs mécanismes de l’atteinte de chaîne sympathique au cours de l’intervention chirurgicale comprenant l’hématome postopératoire, l’étirement de la chaîne sympathique cervicale et l’atteinte de la communication entre la chaîne sympathique cervicale et le nerf laryngé récurrent. Il est souvent réversible spontanément ou sous corticothérapie.
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Vol 64 - N° 3
P. 257 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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